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La peinture comme moyen de connexion

Photo du rédacteur: Marie-Valérie TherouinMarie-Valérie Therouin

Peinture abstraite peinte en connexion
La peinture, une connexion hors du temps

Pratiquer l’art, pour moi, c’est un éternel aller-retour. Et si vous peignez vous aussi, alors vous voyez sans doute de quoi je veux parler.

Acrylique ou aquarelle, il y a dans ma propre production des périodes de plein comme des périodes de vide. Actuellement avec cette chaleur d'été qui invite à la somnolence, l'expression artistique est plutôt en roue libre. C'est pourquoi aujourd'hui je parle de la peinture comme moyen de connexion, mais pas seulement.


Inspiration et connexion

Parlons du plein, cette phase qui me mets toujours en joie. Je me sens pétillante dès le saut du lit rien qu'à l'idée de tenir un pinceau et de mélanger des couleurs. C'est un temps où je produis beaucoup car tout est source d’inspiration : une musique, la douceur d’un tissu, un baiser, la caresse d’un chat, le velours d'un fruit, le soleil qui éclaire la pièce… J'ai le sentiment d’être connectée à tout avec l'impression que mes perceptions en sont comme élargies.


Qui fait quoi ?

Dans cet état d'esprit, je travaille sur plusieurs carnets en même temps. Couleurs, préparation des supports, réfléchir aux projets suivants, les heures s’écoulent ainsi comme une poignée de minutes.

Mais le soir, lorsque je repasse dans l'atelier pour regarder une dernière fois la production du jour, j'ai souvent l'impression de découvrir le travail d'un autre, comme si je n'était pas l'auteure de ce que j'ai maintenant sous les yeux. C'est dire à quel point le mental est absent et la connexion intense.


Après le yang, le yin

Ensuite viennent les passages à vide. Avez-vous déjà vécu ce manque d'envie, ce zéro impulsion, ces instants où le cœur semble occupé ailleurs ? Tout pousse à faire autre chose comme si ce n’était pas le moment, avec chevillée au corps, cette impression de tourner en rond. Feuilleter les derniers carnets pour y retrouver un peu d’inspiration, ranger ou nettoyer la table à dessin, rien n'y fait, calme plat.

J'envie alors ces artistes qui donnent l'impression de produire comme ils respirent. Ont-ils eux aussi ces creux, ces mini abysses de silence et de bruit blanc ?


Ne rien faire pour avancer

Ces pleins et ces vides ont pourtant leur raison d'être. Que l'épisode soit nourrissant ou qu'il soit en apparence sans substance, ils portent en eux la même perfection. Comme ces moments de joie qui font avancer et ces moments de peine qui font grandir, le processus est identique, entre action et repos.

Comprendre et accepter de vivre chacune de ces phases sans les juger, permet d'accueillir la suivante dans toute sa particularité.


La vie elle-même est faite de ces cycles, éternels mouvements de va et vient, de creux et de sommets. Et lorsque le repli n’est pas jugé empêchant, alors l’ouverture peut se faire.

Au bon moment.


Bon été, à bientôt !



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