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Halloween, un bonbon ou un sort !

Photo du rédacteur: Marie-Valérie TherouinMarie-Valérie Therouin

Citrouille éclairée pour la soirée d'Halloween
Halloween, Samhaim ou fête des âmes, elles ont toutes en commun la notion de partage.

Le 31 octobre, ça va courir partout dans les étages de mon immeuble, sonner aux portes, crier dans les couloirs et repartir aussi vite dans un bruit de pas dévalant les escaliers. Pas sûr que les enfants remplissent leurs sacs de friandises par ici vu l’âge avancé des habitants de mon immeuble. Malgré cela, chaque nouveau 31 octobre voit débouler, inexorablement, sa ribambelle de minots excités.


Bien que je ne fête jamais Halloween, cette année je me suis penchée sur la signification d’une autre fête, supposée d’origine celtique, appelée Samhain.

Fêtée elle aussi le 31 octobre et sur plusieurs jours, elle célébrait le passage de la saison claire à la saison sombre, la fin des moissons et le début de l’hiver. Cette fête païenne symbolisait la fin d’un cycle de vie ainsi que sa régénération à venir.

C’était aussi l’occasion d’honorer les défunts, de les inviter au repas de fête en leur réservant une place à table et de communiquer avec eux car cette nuit-là, la frontière entre vivants et morts était si ténue que chacun pouvait accéder au monde de l’autre.

Tous les feux du foyer étaient éteints pour ensuite être rallumés à la flamme nouvelle d’un grand feu de joie créé au cœur du village pour l'occasion.


Halloween, fête de Samhain et fête des âmes (pour les catholiques le 2 novembre soit le lendemain de la Toussaint) ont en commun les mêmes symboles, bien qu’exprimés de manières différentes.

Halloween avec ses citrouilles évidées qui se font lanternes lumineuses, afin de guider fantômes et esprits dans le noir de la nuit ou pour les tenir éloignés des vivants.

Samhain, qui honore le versant sombre du cycle de la vie ainsi que son renouveau avec un feu partagé entre tous.

Et la fête des âmes, qui suit notre Toussaint, où il est coutume d’aller déposer au cimetière un pot de chrysanthèmes, de couleur rouge, or jaune ou orange, les couleurs du feu et du soleil couchant à l'aube du nouvel hiver.


J’aime à penser que nous sommes toujours liés aux mouvements de la nature et que par ces fêtes, même à notre insu, nous gardons ce contact avec les différents cycles de la vie, de ce qui apparaît et disparaît, que ce soit temporaire ou durable.

Le feu que partageaient les hommes des cavernes, blottis ensemble autour d'un même foyer pour éloigner la peur des ombres ont en commun avec notre ère moderne l'inquiétude de voir fondre sur nos vies des heures plus sombres. Aussi, partager le feu de la vie de quelque manière que ce soit, rapproche par le partage notre communauté humaine et la rassure.


Le 31 octobre au soir, j'allumerai quelques lumières ici et là dans la maison avec une pensée douce pour chacun des êtres chers, présents comme absents et je fêterai ainsi à ma façon, sans bonbon ni sortilège, l'hiver qui s'annonce, synonyme d'introspection.


Et vous ? Que faites-vous ce dernier jour d'octobre ?


A bientôt et au plaisir de vous lire.

2 Comments

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Guest
Oct 25, 2023
Rated 5 out of 5 stars.

Moi non plus je n’aime pas trop les bonbons mais je suis friand de sortilèges en tous genres !!

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Ca ne m'étonne pas du tout 🤣😘

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